Le plaisir du vol sans moteur, sans pollution, avec les oiseaux, comme un oiseau…
Nous sommes très fiers de savoir voler en respectant au mieux notre planète.
Pour décoller l’oiseau à besoin de battements d’ailes, nous avons besoin d’un treuil pendant qq dizaines de secondes.
Ensuite, tout comme les oiseaux, nous exploitons les ascendances, une notion qui est abstraite pour la plupart des terriens. Pas besoin d’hélice, Il est possible de voler toute une journée avec peu d’énergie initiale. Les oiseaux savent voler ainsi sans même avoir besoin de réfléchir, un peu comme quand nous marchons, alors que pour nous cela demande beaucoup de concentration.
Intrinsèquement le vol à voile utilise indirectement l’énergie solaire, qui est la source des ascendances. Nous ne pouvons donc principalement voler qu’à la belle saison, de mars à octobre.
Les ascendances permettent d’emmagasiner de l’énergie sous forme d’altitude. Il est ensuite possible de planer sur quelques dizaines de kms afin de transformer cette altitude en déplacement.
Bien que moins agile, à contrario un planeur est 2 à 3 fois plus performant en plané qu’un oiseau.
A noter qu’il faut donner une altitude initiale de quelques centaines de mètres pour réussir à exploiter les ascendances. Les oiseaux, beaucoup plus agiles, savent le faire beaucoup plus bas que les planeurs.
Cela peut se faire par remorquage avec un avion, soit par treuillage. Au Mans nous utilisons un treuil depuis 2012, c’est bien plus respectueux de l’environnement, d’autant plus qu’il fonctionne au GPL.
Avec ses 1200 mètres de cordages haute résistance de type dynema, le treuil permet aux planeurs d’atteindre 500 mètres d’altitude. Consommation de l’ordre de 1 litre de GPL pour un monoplace et 1,5 litre pour un biplace.
Depuis cette année 2023 nous utilisons 3 véhicules électriques en réemploie de La Poste pour dérouler les cordages et déplacer les planeurs au sol :
Ces engins nous ont permis d’éviter de consommer environ 500 litres de carburant cette année. Les véhicules sont très appréciés pour leur silence, c’est « raccord » avec l’activité.
A titre d’exemple voici ci-contre un vol de notre jeune pilote Agathe Moro, qui est espoir fédéral : une boucle de 322 kms au départ du Mans jusqu’à Châtellerault, en passant par Saumur, à la vitesse moyenne de 59 kms/heure, le 17 juillet dernier. Le treuillage du planeur a nécessité environ 1 litre de GPL.
Un petit ordre de grandeur afin de comparer la consommation par rapport aux autres aéronefs (en moyenne) :
Équivalence d’une saison complète pour toute notre flotte de planeurs, soit environ 700 heures de vol, avec du GPL :
- Qq heures de vols en hélico avec du kérosène
- Qq dizaines de parachutages, la montée dure une vingtaine de minutes, à pleine puissance. Activité très énergivore en regard des quelques minutes de descente.
- Qq dizaines d’heures de vol en avion de tourisme, ou voiture de course
- Qq vingtaine d’heures d’ULM ou voiture de grosse cylindrée
De plus, nos planeurs n’engendrent aucune nuisance sonore, ce qui permet aux riverains d’être tranquilles.